Possession de Drogue
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Accusé de possession de drogue simple ou en vue d’en faire le trafic?
Faire face à des accusations criminelles liées à la possession de drogues ou au frafic de substances peut rapidement devenir complexe. Au Québec, la possession d’une substance illicite, qu’il s’agisse d’une possession simple ou d’une possession pour fins personnelles en vue d’un éventuel trafic, peut entraîner des sanctions sévères. Selon les dispositions de la LDAS Substance annexe, un individu peut faire face à une peine d’emprisonnement ou à des conditions de mise en liberté strictes: même pour une possession destinée à la consommation personnelle.
Contactez un avocat spécialisé en drogue et stupéfiants
Dès l’instant où vous faites l’objet d’une poursuite ou que vous êtes arrêté pour possession de drogues, solliciter l’aide d’un avocat spécialisé est primordial. Que l’on parle d’usage récréatif, d’usage personnel ou d’usage de cannabis, il est crucial d’obtenir rapidement des conseils juridiques adaptés, surtout en présence d’une allégation d’infraction criminelle.
Qu’est ce que la possession de drogue au niveau légal?
La possession de drogue est définie légalement comme le fait d’avoir sous son contrôle des substances illégales telles que la cocaïne ou les amphétamines sans autorisation. Cela inclut le transport, le stockage ou la découverte de ces substances sur votre personne, votre propriété ou votre véhicule. Les sanctions peuvent inclure des amendes, une peine de prison ou des obligations de réhabilitation.
En vertu des dispositions législatives, la possession de cannabis peut également être illégale au-delà d’une quantité permise ou dans des conditions non conformes, comme dans certains endroits interdits par la loi. Les consommateurs de drogues peuvent être accusés lorsqu’il existe des motifs raisonnables de croire qu’ils contreviennent aux règles en vigueur. Toute infraction criminelle en cette matière peut entraîner un emprisonnement et, dans les cas les plus sérieux, un emprisonnement maximal si la poursuite prouve l’intention de distribution ou de trafic.
Avocat spécialisé en drogue et stupéfiants
Un avocat spécialisé dans les accusations criminelles liées aux drogues et stupéfiants connaît les articles de loi, la jurisprudence pertinente et les mécanismes de poursuites criminelles appliqués par le Directeur des poursuites et le ministre de la Justice. Il est notamment en mesure de négocier avec le procureur pour réduire les accusations de possession de drogues ou de trafic de substances.
Son rôle consiste également à vérifier la légalité des perquisitions, à s’assurer qu’il n’y a pas eu violation de la Charte des droits et libertés et à faire valoir des arguments visant à éviter ou à réduire le casier judiciaire. Un tel professionnel saura négocier avec le procureur de la Couronne, analyser la preuve recueillie par les organismes d’application, et faire valoir vos droits devant les tribunaux.
Types d’accusation possibles
En matière de drogues et de stupéfiants, la législation prévoit plusieurs formes d’infraction criminelle. Les accusations varient en fonction du degré de gravité de la possession, de la quantité de la substance et de l’intention de l’accusé.
Possession simple
La Possession simple (ou infraction de possession à des fins de consommation) consiste à détenir une petite quantité de substance généralement pour un usage personnel ou une consommation personnelle. Même si cette forme d’infraction criminelle est considérée comme moins grave que le Trafic de substances, elle peut tout de même mener à un emprisonnement ou à l’imposition de conditions strictes, comme le respect de conditions de mise en liberté.
Possession en vue d’en faire le trafic
Lorsque les preuves recueillies par les organismes d’application suggèrent que la possession de drogues dépasse le cadre d’un simple usage personnel et vise la revente ou la distribution, il s’agit d’une accusation plus sévère. Les peines peuvent inclure un emprisonnement maximal et laisser d’importantes séquelles, notamment l’inscription d’un casier judiciaire.
Trafic de substance désignée
Le Trafic de substances désignées couvre la vente, la livraison, la distribution ou encore le fait de donner ou d’administrer un stupéfiant. Cette infraction punissable est considérée comme très grave, car elle facilite la consommation de drogues au sein de la population. Les poursuites criminelles pour trafic peuvent mener à un long emprisonnement, d’autant plus si des facteurs aggravants sont démontrés (quantité importante, revente à des mineurs, etc.).
Production de substance désignée
La production de drogues, qu’il s’agisse de cultiver du cannabis ou de fabriquer d’autres substances illégales (p. ex. méthamphétamines), fait également partie des infractions passibles d’emprisonnement. Bien que l’usage de cannabis soit partiellement légal sous certaines dispositions, en faire la production sans autorisation demeure illégal.
Les conséquences d’une condamnation pour possession de drogue au Québec
Une condamnation pour possession de drogues peut avoir des effets durables : inscription d’un casier judiciaire, impossibilité d’occuper certains emplois, restrictions de voyage, etc. Le type de substance et l’annexe dans laquelle elle se trouve influencent la gravité de la peine.
Substance annexe I
Les drogues inscrites à l’annexe IV ou à l’Annexe I (comme la cocaïne, l’héroïne) sont perçues comme hautement dangereuses pour la consommation publique. Elles font souvent l’objet de peines d’emprisonnement maximal, pouvant inclure de longues peines de prison et des amendes salées si la poursuite prouve l’infraction criminelle.
Substance annexe II
L’annexe II regroupe principalement le cannabis et ses dérivés. Malgré les lois autorisant l’usage de cannabis, la possession de cannabis non conforme peut engendrer une poursuite, notamment si la quantité dépasse la limite autorisée, si la consommation a lieu dans des lieux publics restreints ou encore si la personne ne respecte pas les articles prévus par la loi.
Substance annexe III
L’Annexe III inclut diverses drogues comme certaines amphétamines et hallucinogènes. Les peines pour infraction de possession ou trafic de ces substances peuvent varier de l’imposition d’amendes à de l’emprisonnement, selon les motifs raisonnables trouvés par la poursuite et la gravité des faits reprochés.
L’importance de travailler avec un avocat criminel spécialisé
Lorsque vous êtes accusé d’une infraction de possession ou de Trafic de substances, l’intervention d’un avocat spécialisé en droits criminels est cruciale. Il analysera la conformité des démarches policières, vérifiera toute violation potentielle de la Charte et négociera, au besoin, avec le procureur de la Couronne afin d’obtenir le meilleur résultat possible.
Besoin d’une défense légale face à une accusation de drogues et stupéfiants?
Obtenir un accompagnement juridique rapide et adapté peut prévenir un emprisonnement prolongé ou l’imposition d’un casier judiciaire. Que vous soyez un simple consommateur de drogues ou que l’on vous reproche un trafic, un avocat compétent saura faire valoir vos droits, proposer des alternatives ou vous diriger vers des services sociaux qui pourraient contribuer à réduire la peine.
En savoir plus sur la possession de drogue au Québec
Comprendre la loi et ses dispositions est essentiel pour éviter une violation des règles ou adapter sa défense lors d’une allégation d’infraction criminelle.
Combien coûte un avocat spécialisé en drogues et stupéfiants?
Les honoraires varient selon la complexité du dossier, l’expérience de l’avocat et le temps consacré à la poursuite ou à la négociation avec le procureur. Il est recommandé de discuter ouvertement des coûts lors de la première rencontre afin de bien planifier votre défense et d’éviter tout imprévu, notamment face à un risque d’emprisonnement.
Comment fonctionne la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LDAS)?
La LDAS, parfois appelée LDAS Substance annexe lorsqu’on aborde ses classifications, décrit quelles drogues sont interdites et dans quelles conditions on peut y avoir recours légalement (usage thérapeutique, programmes autorisés, etc.). Ses dispositions s’appliquent aux infractions de possession, de trafic et de production, et permettent au ministre de la Justice ainsi qu’aux tribunaux de fixer des sanctions pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement maximal dans certains cas.
- Classification des substances : La loi répartit les drogues en différentes annexes (I, II, III, etc.) selon leur dangerosité et leur potentiel d’abus, afin de déterminer le degré de contrôle et les sanctions applicables.
- Infractions principales : La LDAS couvre la possession, la revente ou la distribution (trafic), et la production de drogues, chacune pouvant entraîner un emprisonnement ou des amendes en fonction de la gravité et des circonstances de l’infraction.
- Usages autorisés : Certains usages thérapeutiques, de recherche ou à des fins médicales peuvent être permis si des conditions strictes sont respectées, notamment pour le usage de cannabis médical encadré.
- Pouvoirs du ministre et sanctions : Le ministre de la Justice et les tribunaux peuvent imposer des peines allant d’amendes à l’emprisonnement maximal, selon la gravité de l’infraction et la nature de la substance en cause.
Comment fonctionne la possession de cannabis au Québec?
L’usage de cannabis est régi par des lois fédérales et provinciales qui fixent les limites de possession, notamment dans les lieux publics et à domicile. Bien que la consommation à des fins de consommation personnelle soit légale en dessous d’une certaine quantité, toute violation de ces règles peut déclencher une poursuite et mener à des poursuites criminelles.
Quelles sont les défenses possibles lors d’une accusation de possession de drogue?
- Contester la légalité de la fouille : si l’arrestation ou la perquisition viole les droits garantis par la Charte, la preuve peut être exclue.
- Démontrer l’absence de connaissance ou de contrôle : prouver qu’il n’y avait pas d’intention de consommation personnelle ni de fins personnelles de trafic.
- Identifier une erreur d’identité : établir que la substance retrouvée appartient à une autre personne.
- Négocier un programme de traitement : dans certains cas, un renvoi vers des services sociaux ou un plan de réinsertion peut être envisagé avec le procureur pour réduire ou éviter un emprisonnement.
Chaque situation est unique, et la meilleure stratégie dépendra des faits, de la preuve recueillie par les organismes d’application et des priorités du Directeur des poursuites. Un avocat spécialisé évaluera les motifs raisonnables retenus contre vous, étudiera les articles de loi pertinents et défendra vos intérêts pour minimiser les conséquences d’une infraction punissable liée à la possession de drogues.